Découvre maintenant les articles à prix réduit dans l'outlet!Vers le outlet

Randonnée à ski de deux jours sur le Piz Dolf

Vier Personen laufen mit Tourenski einen beschneiten Berg hinauf.
Portrait von Christian Aschwanden
Christian
Conseiller de vente, magasin Transa Markthalle à Berne
© Photos

Certaines personnes ont tout un éventail d’idées de randonnées en tête. D’autres apprécient de recevoir le moindre conseil. Nous te montrons la randonnée à ski de difficulté moyenne sur le Piz Dolf, juste à côté de l’arène tectonique Sardona, site du patrimoine naturel mondial de l’UNESCO.

Nous nous retrouvons à 8 heures du matin à Flims. Avec deux amis de Transa et Flo, guide de montagne, nous voulons entreprendre une randonnée à ski de deux jours.Le ciel est dégagé, la nuit a été froide, mais les températures augmentent rapidement avec les premiers rayons du soleil. Ce ne sont pas les meilleures conditions pour les avalanches. Je me demande si nous avons réussi à respecter notre calendrier.

Nous décidons de franchir les premiers mètres de dénivelé en téléphérique. Celui-ci nous amène rapidement, via Naraus, à la station de Grauberg, juste au-dessus du Segnesboden, notre point de départ. Nous gagnons ainsi un temps précieux et pouvons passer rapidement les pentes exposées. Après une courte descente de la station sur le Segnesboden, nous mettons les peaux de phoque et les couteaux à neige et retirons la première couche de vêtements. Le soleil nous réchauffe déjà, à plus de 2200 mètres d’altitude et une montrée éprouvante nous attend.

Une ascension à la sueur de son front

Avant le départ, nous effectuons le contrôle DVA obligatoire. Nous partons tranquillement, à un rythme régulier, sur le beau plateau en direction des Tschingelhörner. Nous devons parcourir sept kilomètres et 600 mètres de dénivelé. Sur le papier, il s’agit d’une randonnée peu exigeante, mais nous sommes tous lourdement chargés: des réserves de nourriture, suffisamment d’eau, une bouteille de vin, après tout, nous sommes des épicuriens, des couteaux à neige, un réchaud, une doudoune. Nous sommes prêts à affronter toutes les situations. La cabane dans laquelle nous souhaitons passer la nuit n’est pas gardée pendant l’hiver. Nous sommes donc toujours un peu dans l’incertitude, nous ne savons pas à quoi nous attendre.

  • Verschneite Berglandschaft mit blauem Himmel, mitten drin fünf Personen am Skitouren.

    Au début, c’est plat…

    Photo © Jonas Jäggy
  • Fünf Personen mit Tourenski laufen in beschneiter Umgebung mit blauem Himmel den Berg hoch.

    … cela devient plus raide…

    Photo © Jonas Jäggy
  • Eine Frau beim Skitouren, sie hat die Ski am Rucksack befestigt.

    … encore plus raide.

    Photo © Jonas Jäggy
  • Repas de midi dans la cabane du col de Segnes.

    Photo © Jonas Jäggy

Lentement, mais sûrement, la plaine commence doucement à monter et est légèrement coupée. Grâce à un itinéraire judicieux et à une évaluation soigneuse du terrain, nous trouvons une ligne qui dépasse à peine les 30 degrés. Des cartes spéciales pour randonnée à ski reprenant l’inclinaison de pente sont essentielles pour planifier les randonnées. Comme en transe, nous nous éloignons mètre par mètre du Segnesboden situé en contrebas et partons en direction du col du même nom. La neige est déjà un peu ramollie, mais elle devrait être encore assez compacte pour la dernière partie raide avant le refuge. Concernant les avalanches, la situation semble encore stable pour l’instant. Allons-nous progresser assez vite?

La route devient vraiment raide sur les 100 derniers mètres. En raison de la couche de névé lisse et de la pente, nous décidons de déchausser nos skis pour les porter sur le dos. Cela alourdit encore un peu nos sacs à dos, mais avec le bon système de transport, nous pouvons supporter ce poids supplémentaire sans nous faire mal au dos. Grâce au bon choix de sac à dos!

Panorama à couper le souffle sur le col

Seuls quelques mètres nous séparent encore du Segnespass, le passage entre les Grisons et Glaris. Lorsque nous arrivons au sommet du col, le panorama est époustouflant! Loin dans la vallée, nous découvrons Elm. La vue sur les sommets et les vallées environnantes est phénoménale. Pendant un moment, c’est le calme plat. Tout le monde profite de l’instant et nous nous imprégnons de la vue.

Je vais souvent en montagne et je vis toujours de tels moments magiques. Ou est-ce l’inverse? Est-ce que je retourne en montagne justement pour ces moments?

Ski

Après une courte pause, nous découvrons la cabane du col de Segnes au coin du sentier. Tel un nid d’aigle, elle est accrochée à la roche juste en dessous du col. Elle est donc parfaitement protégée, mais aussi bien enneigée! L’accès n’est donc pas facile, il semble que nous devions d’abord mériter d’y passer la nuit.

Bien entendu, chacun d’entre nous a emporté une pelle à avalanche, l’outil idéal pour creuser rapidement, même en dehors des situations d’urgence. En complément, nous utilisons le piolet, car les marches sous la couche de neige sont recouvertes de glace.

Pelleter pour manger après la randonnée à ski

Et là, nous découvrons notre première surprise: un toi toi vert et congelé qui défie le vent et les intempéries à 2620 mètres d’altitude. Nous n’en croyons pas nos yeux. Après une partie de «pelletage comme des sauvages», le gardien de la cabane, une porte en fer massive, se montre peu à peu. Elle nous permet d’accéder à l’intérieur de la cabane. Malheureusement, la vitre panoramique a été brisée il y a quelque temps. Il faut donc la laisser verrouillée. La cabane du col de Segnes est une propriété privée et n’est pas exploitée pendant les mois d’hiver. Il est toutefois possible d’y passer la nuit en faisant une randonnée guidée. Dommage que tout le monde ne semble pas respecter cette règle.

L’étape suivante consiste à faire fondre la neige, la base pour une nuit d’hiver, tant pour manger que pour boire, qui ne doit pas être sous-estimée. En revanche, chaque morceau de neige fondue fait monter notre joie à l’idée de manger notre repas du soir et de boire une tasse de thé chaud.

Un délicieux risotto aux cèpes pour un menu ultra léger

Mais nous ne perdons pas si vite l’appétit. Grâce à la cuisinière à gaz, l’équipe de cuisiniers nous prépare peu après une soupe chaude et consistante. Pour le plat principal, nous dégustons un magnifique risotto aux cèpes accompagné de vin rouge. Non seulement le goût convient parfaitement à cette soirée froide, mais conviviale, mais la faible quantité de riz et les cèpes légers, car séchés, se révèlent être un menu ultra léger.

Sous-vêtements fonctionnels

Ça fume et ça sent incroyablement bon. Emmitouflés dans toutes les couches de vêtements que nous avons, nous savourons le délicieux repas. Pendant le dessert, nous discutons brièvement de l’itinéraire du lendemain. Nous prévoyons une randonnée à ski sur le Piz Dolf. Le choix de l’itinéraire et le fait de se lever tôt sont le credo du lendemain. Un peu plus tard, rassasiés et un peu fatigués, nous nous enveloppons dans des couvertures en laine dans notre sac de couchage en soie. La plupart d’entre nous décident de garder leur doudoune.

Après une nuit courte et froide, le réveil sonne à 6 heures. Une heure plus tard, nous voulons partir. Avant, nous dégustons une tasse de thé chaud, du muesli Trek n’ Eat, qui permet d’épargner du poids, et du délicieux pain aux fruits que Franziska a sorti du fond de son sac à dos.

Peu après, nous nous mettons en route. Une nouvelle journée sans nuages nous attend. Contrairement à hier, il fait un froid glacial. La neige est gelée et le névé ramolli espéré se fait attendre.

Montée raide

Au début de notre randonnée, nous descendons la partie raide de la montée d’hier, puis nous restons sur notre gauche pour aller en direction du Segnesboden supérieur. Ensuite, nous mettons à nouveau les peaux de phoque et les couteaux à neige. La montée est assez exigeante, glissante et raide. Nous devons nous concentrer: il suffit d’un faux pas pour glisser jusqu’en bas. Heureusement, nous avons encore farté nos peaux de phoque hier soir. C’est doublement utile pour les randonnées à ski au printemps: contre les crampons sur les peaux de phoque et pour une meilleure adhérence sur le névé gelé.

  • Vier Personen laufen im Schnee mit Tourenski steil den Berg hoch.

    Après une courte nuit, nous nous dirigeons vers le sommet.

    Photo © Jonas Jäggy
  • Skitourenfahrer im Tiefschnee, geniesst die Abfahrt durch den Schnee.
    Photo © Jonas Jäggy

Après avoir traversé le Segnesboden supérieur, nous apercevons notre objectif du jour: le Piz Dolf. De là, il est facile d’étudier l’itinéraire pour descendre. Une superbe pente d’une inclinaison d’à peine plus de 40 degrés promet une descente racée. En plein hiver, en raison de sa raideur et de la neige fraîche ou soufflée meuble, la pente serait trop dangereuse. Au printemps, lorsque la pente est encore gelée et que seule la couche supérieure est ramollie, c’est un pur plaisir! Mais pas de descente sans montée: nous entamons le sprint final. Pas à pas, nous gravissons le flanc raide du névé et atteignons le Piz Dolf par l’arête nord-ouest! Fiers de ce que nous avons accompli, nous profitons à nouveau de l’incroyable vue au loin. Du pur bonheur au sommet! De plus, Flo, guide de montagne, nous surprend avec une petite bouteille de gentiane locale, un remontant bienvenu.

Et puis, la descente que nous attendons depuis des heures est enfin imminente. Après notre pause au sommet, le névé est bien ramolli, et en dessous, la pente est dure, mais adhérente. Des conditions parfaites pour une descente racée. Franziska résume bien la situation: «la pente se gère les yeux fermés».

Nous profitons pleinement de la descente, élan après élan, et rayonnons de mille feux avec le soleil. Quelle randonnée à ski grandiose!

Directement vers la description de la randonnée.

Randonnée sur le Piz Dolf

Départ/arrivée: longueur: 16,2 km | dénivelé: 1050 m | difficulté: moyen

Aller-retour: en train jusqu’à Coire et de là, en voiture de la poste jusqu’à Flims. De là, tu peux prendre le téléphérique jusqu’à la station de Grauberg. De là, nous attaquons.

Profil d’expérience: belle randonnée à ski avec une boucle supplémentaire qui en vaut la peine jusqu’à la cabane du col de Segnes, au cœur du patrimoine mondial de l’UNESCO, l’arène tectonique Sardona.

Hébergement: nous passerons la nuit dans la cabane du col de Segnes, simple et récemment aménagée. La cabane est une propriété privée et n’est pas exploitée en hiver. Une offre combinée avec guide de montagne et hébergement en cabane peut être réservée sur: www.bergsportschulegrischa.ch.

  • #Randonnées à ski

Partager l'articleRandonnée à ski de deux jours sur le Piz Dolf

  • Livraison gratuite à partir de CHF 99

    (Avec la TransaCard toujours gratuit)

  • Paiement sécurisé avec Twint, Visa et plus encore
  • 14 jours de droit de rétractation